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Oscar Fawkes
Oscar Fawkes
faceclaim : benjamin wadsworth
crédits : bambieyestuff
univers : réel
âge : vingt-trois ans
job : vendeur dans un magasin de musique
résidence : folkestone, uk
sentimental : célibataire, amour non réciproque pour jordan.

oscar fawkes Empty oscar fawkes

Mer 12 Oct - 14:35


oscar fawkes

benjamin wadsworth - letsheresy

pronoms il.
âge vingt-trois ans.
date de naissance 21 juillet 1999.
lieu de naissance folkestone, uk.
origines britaniques.
nationalité britanique.
résidence folkestone, uk.
emploi vendeur dans un magasin d'instruments de musique.
finances pauvre.
sentimental célibataire, amour non réciproque pour jordan.
orientation hétérosexuel.
famille en mauvais termes avec ses parents et son frère.
univers réel.

forces l'espoir qui te quitte pas, l'envie de plus, ton doigt du milieu. faiblesses dépression constante, colère persistance. le crochet droit plus rapide que ta conscience, les médocs empilés dans le gosier. pensées heureuses tes semelles qui vibrent sur ton skate, les moues de jordan, une bonne musique dans les oreilles, les échos de ta guitare dans ta cage thoracique, le palpitant qui s'emballe et les envies qui s'enflamment.préoccupations l'abandon. signe cancer. chanson creep - radiohead, palpal - lomepal.


mots clé romantique désabusé. prince déchu. passif-agressif. électron libre. fils indigne. frère trahi. mal-aimé. langoureuse mélopée. ascenseur émotionnel, mouton noir. dépressif, hypersensible, mélomane, cynique, pessimiste, amoureux, colérique, impulsif, mélancolique, écorché, libre, défiant, aimant, dévoué, obsessionnel, lunatique, rejeté.


— histoire

La maltraitance n'est pas seulement physique. C'est pas juste des coups dans la gueule et des bleus plein le corps. Avec le recul, t'aurais peut-être préféré ça. T'as toujours mieux encaissé les plaies et les os cassés, que ton cœur brisé.

Ta douleur à toi, c'est l'histoire d'une mère qui ne crie pas, qui ne frappe pas, mais dont la violence des paroles dépasse l'entendement. C'est aussi l'histoire d'une fille qui détruit ta vie en s’ôtant la sienne. D'un père qui te ressemble mais qui ne l'assume pas. Puis d'un frère, qu'aurait aussi bien fait de te balancer d'un ravin en sifflant longue vie au roi.

Ta douleur, c'est toujours la faute aux autres mais jamais la tienne. Éternelle victime, tu te complais dans ce rôle alors que t'es le premier à tendre l'autre joue pour te faire gifler. A tendre ton cœur pour t'le faire briser. Peut-être bien qu'tu fais ça car c'est ce que tu fais de mieux : subir. Parce que t'es pas foutu de faire autre chose que de jouer les parias.

La dépression comme zone de confort, tu l’accueilles comme une vieille amie dont tu ne peux te détacher. Et ça te rassure quand l'angoisse monte, quand tu vois flou, qu'tu peux plus respirer, qu't'as l'impression de crever. Si tu peux souffrir, c'est que t'es encore en vie, que t'as pas rejoint Bonnie.

La souffrance exorcisée dans la colère et la violence. Tu sais pas t'battre pourtant tu passe ta vie à cogner et te faire cogner, à faire les grandes gueules, jouer au super héro. Tu t'en fous de pas être de taille, l'important c'est d'essayer.

Tu vas à contre courant, l'artiste anciennement riche, le romantique cynique, l'amoureux pessimiste. Le petit con hypersensible. L'électron libre. T'as pas de limites, t'en fais qu'à ta tête, pas fichu de rester dans les rangs.

*    *
*

Hier encore, elle était là.
Vivante.
Étincelante.
Non, j'dirais aveuglante, assourdissante.
De sa simple présence, elle te brûlait les yeux, t'explosait les tympans. Bonnie, la magicienne, l'ensorceleuse de ton corps et de ton palpitant. Des années qu'elle t'avait charmé, que tu la suivais partout sans poser de question, sans jamais lui dire non.
Elle était pas parfaite Bonnie, ça non. C'était pas toujours facile, pas toujours poli ni même joli. Mais malgré la douleur et la laideur, tu te démerdais pour trouver ça beau. L'amour adolescent, premiers émois, de ceux qui ne fanent jamais. T'étais fou d'elle, elle était folle tout court.
Des crises, des cris, des larmes. Beaucoup d'incompréhension, pas mal de chantage, et toi tu rampais, suppliais. Tout ce que tu voulais, c'était la comprendre, l'aider, mais t'as jamais fait le poids face aux démons qui la peuplaient. Ils la manipulaient, elle te manipulait, et toi tu prenais place dans c't'enclos réservé à l'amitié.
« Fous moi la paix Oscar, t'es pas mon mec - tu le seras jamais. »
« Oscar, si tu me laisse, j'me bute. »
Toujours deux sons de cloche, toujours trop de bruit dans ta tête, jusqu'à ce qu'un soir, tu l'ignores pour la dernière fois. Menace mise à exécution.
Silence.
Étourdissant.
Si douloureux qu'il t'arrache le coeur. C'est finit, maintenant. Les coups de fil au beau milieu d'la nuit, les sms de menaces, les insultes sous ta fenêtre. Les promesses ambiguës, les rires, les baisers volés jamais assumés.
Hier encore, elle était là.

un ultime acte de folie
et elle sacrifie vos vies
elle a de la chance, ta bonnie
à jamais endormie
tandis qu'toi tu survis
dans la colère et le déni

Hier encore, tu étais là.
Fils aîné, digne héritier
gamin qui grandi écrasé par les espoirs de sa famille.
Les ambitions des fawkes portés par une femme, mère intransigeante, exigeante. Mère qui ne peut pas comprendre, ne le veut pas. Mère dans laquelle tu peines à te reconnaître, la différence qui dépasse les traits pour s'étendre jusqu'aux tréfonds de vos âmes.
« C'est pas grave on dira qu'il est étudiait en suisse. »
Une excuse pour les autres. pas d'excuse pour toi. Toi l'gosse qui fait tâche, toi l'gosse qui vient de perdre l'amour. Qui déprime, se laisse crever à son tour. L'gosse qu'on envoie en hp, loin des yeux, loin du cœur.
Tes maux passés au silence, t'essayes de t'convaincre que c'est pour ton bien.
Retour du fils prodige.
Tu l'sens, le poids des responsabilités ? Ils y croyaient cette fois là, ils pensaient que t'allais bien, et pour être honnête, toi aussi. Mais les souvenirs restent, s'oublient seulement pour resurgir. rechute vertigineuse, t'atterris au pied de tes vieux, frôles le scandale.
Alors tu t'tournes vers lui
vers Ethan.
Ton cadet, l'enfant surprise. toujours là où on ne l'attend pas.
Jamais là où tu l'attends.
Une main tendue qu'il n'attrape pas.
« Ton frère lui sait quoi faire. »
« C'était ta dernière chance Oscar, maintenant c'est finit. »
Finit le bruit. Finie la famille.
Déshérité, ta chambre vidée, gamin rejeté.
Eux aussi ils t'ont abandonné. eux aussi ils t'ont puni.
Le prince est mort, longue vie au prince !
Hier encore, tu étais là.